This page is not available in English, so the French version is shown. You can also click above to see translations of this page in other languages. TSR Home > About us > Press > TvTSR 1 - Le téléjournal - 2 décembre 2003 Regarder le reportage (Quick Time - 16'992 KB) Retranscription:
Darius Rochebin: La suisse reste un havre de paix pour les riches, c’est la vieille image d’Epinal, mais elle est toujours véridique, le patron de presse Philipe Verson vient de s’ajouter à la longue liste des Charles Aznavour, Isabelle Adjiani, ou autre Schumacher. Il n’y a pas seulement des raisons fiscales, les riches aiment aussi en Suisse, comme à Monaco, le sentiment de sécurité qu’ils y éprouvent, mais encore faut il régler les milles et un détails de l’installation et cela fait le bonheur de cabinets spécialisés.
Anne de Castello: Discrétion, efficacité, sérieux, ce cabinet conseille aux étrangers désireux de s’installer en Suisse, un service clé en main répondant à leurs besoins.
François Micheloud: On s’occupe bien sûr des permis de séjour, mais aussi de la fiscalité, des questions pratiques, comme les écoles, les maisons, mais aussi
chien, chat, cave à vin, œuvres d’art, voitures, tout ce qu’il faut pour qu’une personne puisse s’installer chez nous et commencer sa vie.
Anne de Castello: Peter Cowie, éditeur anglais à la retraite, a quitté la coûteuse Londres il y a un an pour s’installer sur les bords du Léman. Il apprécie le calme, la qualité de vie, en compagnie de sa femme d’origine française et de son fils Robin, onze ans.
Peter Cowie: J’ai toujours dit à mes parents : « je ne viendrai jamais en
Suisse prendre ma retraite » car savez vous, j’étais en pleine carrière, je préférais les grandes villes. Mais maintenant que les années ont passé, je trouve qu’il y a une sorte d’espace qui nous permet de respirer ici.
Anne de Castello: Photos de classe, figurines d’arsenal, tout ,dans la chambre du fils, respire encore l’angleterre.
Mme Cowie: De temps en temps, un peu pour nous provoquer, mais j’étais bien mieux en
Angleterre qu’ici. Dès que quelque chose ne va pas bien, bien sûr, il nous blâme pour ça, mais réellement, il est bien installé.
[Accueil de Monsieur Micheloud chez les Cowie]
Anne de Castello: Cela s’appelle le service après vente, si l’obtention des permis
de séjour et les questions fiscales sont les démarches de base, les conseils pratiques restent bienvenus.
Quelle est la demande la plus insensée que l’on vous ait faite ?
François Micheloud: Elles sont nombreuses, par exemple : un monsieurs possédait un serpent à sonnette, une dame avait un
Jars - qui est le mâle de l’oie – et ils voulaient les
emporter ici, pour finir, nous avons arrangé ça avec une ferme. Une femme d’un certain âge possédait une superbe collection de broderie, que nous avons arrangée en don à un musée de la broderie suisse.
Anne de Castello: Si le fond de commerce de ce cabinet conseil était les riches retraités, aujourd’hui, la clientèle étrangère s’est démocratisée : plus de limite d’âge, une rente annuelle non plus fixée à 100'000 CHF mais à 50'000 CHF, et avec la libre circulation à l’horizon, les demandes se font de plus en plus nombreuses. Le seul à ne pas avoir touvé ses marques dans sa nouvelle patrie, c’est le chat, que le coucou suisse laisse perplexe. |